Annie Labbé
Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy. Cliquez sur l'un ou l'autre des noms pour consulter les fiches personnelles... . |
ceinture | grade | année/pratique | âge | occupation | lieu de résidence | ||
Annie Labbé | Noire | 1er dan | 28 ans | 44 ans | Enseignante au secondaire | Fossambault |
autobiographie: C’est à la polyvalente le Carrefour de Val-d’Or, une superbe ville de l’Abitibi, que j’ai commencé le karaté à l’automne 1989, à l’âge de 9 ans. Au même moment, je jouais du piano. Mais en raison du manque de temps, j’ai dû faire un choix. Comme le karaté m’intéressait, m’intriguait et j’ai tout de suite eu la piqûre. Il fut mon premier choix. La pratique du karaté est vite devenu un point tournant dans ma vie.
À l’époque, mes entraîneurs de karaté étaient monsieur Yves Saucier et madame Diane Heafy. Ils m’ont toujours supportée et encouragée à continuer dans cette voie. Je garde d’ailleurs de très bons souvenirs de ces personnes exceptionnelles, qui ont su me transmettre leur passion du karaté. J’ai commencé dès les premiers mois à faire de la compétition. J’en ai fait aux niveaux régional et provincial, pendant mes 10 ans de karaté en Abitibi. J’ai participé à un premier championnat Canadien à Toronto, en octobre 1996, lorsque j’étais ceinture brune. Lors de cet événement, je suis montée sur le podium à trois reprises. L’année suivante, j’ai participé pour une deuxième fois au championnat Canadien à Montréal, cette fois-là, en tant que ceinture noire. En effet, j’ai obtenu mon grade de shodan à l’âge de 17 ans. Avec le grade de ceinture noire en poche, j’ai pu faire partie de l’équipe du Québec. Ce fut une expérience inoubliable, même si je devais faire beaucoup de route (Val-d’Or / Montréal) à toutes les fins de semaines.
À Val-d’Or, comme il n’y avait pas beaucoup d’athlètes du niveau ceinture noire pour me stimuler à l’entraînement, ma motivation a un peu diminué. En septembre 1999, j’ai quitté mon Abitibi natal, afin de poursuivre des études en enseignement au niveau secondaire à l’Université Laval. J’ai malheureusement cessé la pratique mon art martial pendant 4 ans. Durant cette période d’arrêt, j’en ai profité pour essayer différentes disciplines sportives. Je me suis alors rendu compte qu’un élément important manquait dans ma vie : le karaté. Je ne connaissais aucun endroit où le style Shotokan se pratiquait à Québec. À l’automne 2003, j’ai entendu parler d’un certain sensei, monsieur Gilles Périard. On m’avait dit de lui qu’il était un bon karatéka et très exigeant sur le plan de l’entraînement. J’ai donc recommencé ma pratique du karaté avec lui. Ce fut assez difficile au début, surtout après 4 ans d’arrêt, puisque j’en avais perdu au niveau technique. Cependant, les membres du club de karaté du Cégep de Sainte-Foy ont été formidables avec moi par leur accueil et leurs encouragements. Je me suis senti la bienvenue, dès le départ. J’ai donc retrouvé, avec ce groupe, cette flamme qui m’habitait et ce désir de continuer à évoluer, tant au niveau du caractère que du sport.
La discipline, la concentration, le dépassement de soi, le contrôle des émotions, l’harmonie entre le corps et l’esprit, sont des éléments que le karaté m’a permis d’approfondir et d’intégrer à ma vie de tous les jours. D’ailleurs, une parole dite par maître Gichin Funakoshi, me touche particulièrement : «Le but ultime du karaté ne réside pas dans la victoire ou la défaite, mais dans la perfection du caractère de ses participants».
Annie Labbé
Shodan AKJQ