Andriamanarivo Hanitrininofy
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Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy. Cliquez sur l'un ou l'autre des noms pour consulter les fiches personnelles... . |
ceinture | grade | année/pratique | âge | occupation | lieu de résidence | ||
Andriamanarivo Hanitrininofy | Marron | 3e kyu | 11 ans | 48 ans | Technicienne en administration | Sainte-Foy |

J’ai toujours aimé le karaté. Lorsque j’étais toute jeune, mon père m’emmenait avec lui juste pour assister au cours de karaté, style Wado ryu. À 10 ans, je commençais à m’entraîner. Lorsque j’ai eu ma ceinture bleue, ma mère ne voulait plus que je continue à pratiquer deux arts martiaux en même temps, car le judo était obligatoire à l’école secondaire.
Un jour, en 1992, j’ai été victime d’un vol à la tire, alors que je marchais dans les rues. On a volé mon collier en or, cadeau de mon père. Ce jour-là, je n’ai pas accepté que les malfaiteurs pensent qu’on puisse attaquer facilement une femme. J’ai donc décidé de reprendre le cours de karaté pour apprendre le self-défense. J’ai tant aimé le karaté, qu’il m’arrivait de m’entraîner deux fois par jour, trois fois par semaine à Tananarive, capitale de Madagascar, avec Sensei Joseph Henri du club Cimelta Jeumont (style Shotokan). J’ai participé aux compétitions provinciales et nationales de Madagascar, et cela jusqu’en 2001.
J’étais devenue forte, pas physiquement, vu ma taille, mais moralement. Je n’avais pas peur de marcher toute seule dans les ruelles la nuit. Un jour, un homme en torse nu m’attaqua dans le marché pour prendre mon bracelet en argent. La petite madame avait appris la leçon, il s’est enfui car je me suis défendue avec un mae-geri-kekomi (pas si fort que ça).
Ce que j’ai acquis le mieux en pratiquant le karaté, c’est la forte maîtrise de soi. En cas d’accident, par exemple (expérience vécue), je ne connais pas la panique, c’est moi qui cherche les secours, qui vérifie l’état des autres et les rassure.
Bref, le karaté m’a beaucoup appris.
Arrivée au Canada, à Québec, en 2009, j’ai cherché un dojo Shotokan pour pouvoir reprendre encore une fois l’entraînement, après huit années de pause. J’ai alors découvert le club de karaté Shotokan de Sainte-Foy. Je m’y suis tout de suite inscrite. J’adore non seulement le style, mais aussi les qualités de mon instructeur, Denis. Je ne veux plus quitter le navire.
Et voilà mon histoire d’amour du karaté.
Merci à tous les instructeurs, surtout à Sensei Gilles.
Nofy Andriamanarivo
5e kyu AKJQ