Habsouta Sidi
Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy. Cliquez sur l'un ou l'autre des noms pour consulter les fiches personnelles... . |
ceinture | grade | année/pratique | âge | occupation | lieu de résidence | ||
Habsouta Sidi | Noire | 2e dan | 23 ans | 29 ans | Étudiante, génie chimique | Sainte-Foy |
autobiographie:
J’ai commencé le karaté Shotokan dans mon pays, le Niger, à l’âge de 6 ans. J’ai suivi les traces de mon grand frère qui avait 10 ans. C’est mon papa qui m’a inscrite au karaté. Parallèlement à notre inscription au karaté, notre père nous avait aussi inscrits au Judo. Cependant, le judo ne me plaisait pas et j’ai fini par laisser tomber cet art martial.
Pendant de longues années, j’ai fait du karaté plus pour faire plaisir à mon père qu’à moi-même. Petit à petit, j’ai pris plaisir à l’entraînement de karaté en étant un peu en compétition avec mon frère. Au cours d’un entraînement, alors que mon frère préparait son examen de ceinture noire, il s’est déchiré les ligaments croisés d’un genou. Suite à cet accident, je me suis retrouvée seule pratiquante de la famille. A mon tour, un an avant mon passage de grade pour la ceinture noire 1er dan, je me suis retrouvée avec un pied dans le plâtre pendant une période d’un mois. Ce sont les risques du métier dans ce genre de discipline. À l’âge de 14 ans, encouragée par mon papa, j’ai enfin obtenu ma ceinture noire 1er dan. Après l’obtention du grade convoité, j’ai intégré l’équipe nationale de karaté de mon pays et le karaté est devenu indispensable pour moi.
Deux ans avant de venir au Québec, j’ai un peu délaissé le karaté car je préparais le baccalauréat Français. Ce diplôme est à peu près l’équivalent du diplôme collégial au Québec. J’ai repris le karaté sous les encouragements de mon père et j’ai passé mon 2e dan. Enfin, je suis arrivée à Québec en septembre 2013. Pendant un an, je n’ai pas pratiqué le karaté car j’ai mis l’accent sur mes études. Quand je suis rentrée au Niger l’été passé, j’ai repris le karaté en me promettant de continuer à Québec dès mon retour. Me voici maintenant au club de karaté Shotokan de Sainte-Foy, un club où je n’avais encore jamais vu autant de ceintures noires.
Habsouta Sidi
Nidan