Anne Savoie

Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy.
Cliquez sur l'un ou l'autre des noms pour consulter les fiches personnelles...


.
 
           
  Gilles Périard Bernard Drolet Omer Devilao Denis Pelletier   
  Marc Brissette Danny Dickinson Daniel Asselin Willy Tiakoh  
  Stephen J. Davids Thomas De Freyman Jean Boisvert Anne Savoie  
  Louise Noël Gilles Richard Van Diep Doan Louis Rioux  
  Lynda Goulet Zakaria Sorgho Marcel Émond Josée Charette  
  Mélany Rosa Dany Aupin Zoé Lagroix-Gauthier Guy Malenfant  
  Pierre Fortier   Sylvia Geeurickx Priscila De Araujo Lima Danny St-Pierre  
  Jordan Mayer Matheus Duarte Charles Madet Maxime Bélanger  
  René Huot Nofy Andriamanarivo Mélanie Pratte   
           
  Line Richard Rivonjaka Aina Ainahenintsoa Antso François L'Italien  
  Antoine L'Italien Nicholas Phaneuf Kristoffer Estanol Juliette Émond  
  Vénérée Randrianarisoa Dominick Richard St-Pierre Servane Roupnel Andry Razafintsalama  
  Milasoa Razafintsalama Donovan Richard St-Pierre Isabelle Desbiens Roxana-Elena Constantin  
  Christian Luis Morales Paey Luc Sénécal Victor Marinoiu   
           
  Kerim Trtak Marie-Pier D. Smith    
           

  ceinture grade année/pratique âge occupation lieu de résidence
Anne Savoie Noire 3e dan 25 ans 64 ans Infirmière Sainte-Foy

autobiographie: Mon intérêt pour les arts martiaux a débuté à 11 ans. J’ai été attirée d’abord par le judo et j’y suis restée jusqu’à 16 ans, moment où j’ai obtenu la ceinture brune. Ensuite, j’ai pratiqué l’aikido pour une courte période de temps, le sensei ayant fermé son dojo après seulement quelques semaines de cours.

Ce n’est qu’en 1981, que je suis revenue à la pratique d’un art martial. C’est avec Sensei Rémi Girard de Sept-Îles, que j’ai donné mes premiers coups de pied en karaté.

Après avoir obtenu le grade de 6e kyu lors d’un camp d’été en 1983, j’ai quitté ma ville natale, Sept-Îles, pour aller travailler à Gatineau. Je me suis inscrite au dojo d’un sensei japonais à Ottawa dont j’ai oublié le nom. J’ai abandonné après seulement quelques cours, n’ayant pu m’adapter à ce nouveau dojo. Ma carrière de karatéka a été interrompue pour une bonne période. Dix-huit ans plus tard, soit en 1999, un concours de circonstances m’amène à reprendre le karaté avec Sensei Brian Mattias à Laval. J’ai remis ma ceinture blanche et ce fut un second départ. Cette fois-ci, pour y rester.

En 2001, j’ai déménagé à Québec. J’ai joins le dojo de Sensei Denis Houde, où j’y suis restée jusqu’à l’été 2011. L’automne suivant, un conflit d’horaire au niveau de l’entraînement et de mon travail, m’a conduite au dojo de Sensei Gilles Périard..

Des quelques arts martiaux que j’ai pratiqués, c’est le karaté qui a eu le plus d’impact dans ma vie. Le karaté m’a beaucoup apporté tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel en me poussant à me dépasser sans cesse et à ne pas abandonner à la moindre difficulté. C’est à travers le karaté que j’ai pu développer une meilleure confiance en moi-même. En plus de garder la forme physique et morale, il m’a aidé à passer au travers de quelques moments difficiles de ma vie. Ce qui était un simple sport au départ est devenu avec la pratique un besoin.

À travers le karaté de grandes amitiés se sont créées. Il y a eu des camps d’entraînements mémorables et des compétitions inoubliables. J’ai eu la chance de participer à quelques compétitions dont la dernière fut la compétition nationale en 2008 à Québec. Québec était la ville hôtesse de cette compétition et Sensei Périard était le chef organisateur de l’évènement pour lequel je faisais partie de l’équipe médicale. Plusieurs karatékas se sont impliqués pendant plusieurs mois pour la réussite de l’évènement. J’ai découvert des gens de passion et de cœur. Cette compétition a été une très belle expérience en karaté tant au niveau compétitif que du bénévolat.

J’ai eu la chance de côtoyer d’un bout à l’autre du Québec, des Senseis et des karatékas tous aussi passionnés les uns que les autres par cet art martial. Malgré plusieurs blessures qui m’ont mise au repos forcé, parfois des mois, je suis toujours revenue à l’entraînement ayant toujours un nouvel objectif à atteindre, dont celui d’obtenir le grade de shodan à mes 50 ans. Objectif atteint en juin 2010 lors d’un camp d’été avec Sensei Okazaki. Maintenant, mon plus grand objectif est ne jamais cesser de faire du karaté.

Anne Savoie
Sandan AKJQ