Luc Marc Baillargeon
Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy. Cliquez sur l'un ou l'autre des noms pour consulter les fiches personnelles... . |
ceinture | grade | année/pratique | âge | occupation | lieu de résidence | ||
Luc Marc Baillargeon | Noire | 2e dan | 25 ans | 61 ans | Urbaniste | Saint-Nicolas |
autobiographie: Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours été particulièrement actif et les sports ont tôt fait de prendre une place importante dans ma vie. D’abord, ce fut le baseball et le hockey, puis à l’école primaire, se sont ajoutés le basketball, le handball et plus tard le football. J’ai même atteint les rangs juniors élites en tant que lanceur au baseball. Lorsque je n’étais pas sur le terrain pour un match ou une pratique d’équipe, j’occupais mes temps libres à des entraînements.Déjà à cette époque, l’entraînement avait définitivement un côté ludique pour moi; je retirais une grande satisfaction à développer mes habiletés.
Arrivé à Montréal à l’université, les contraintes m’ont obligé à cesser toute activité sportive à part le vélo qui représentait davantage un moyen de transport efficace à peu de frais qu’une activité physique proprement dite. Hiver comme été, beau temps mauvais temps, j’enfourchais mon vélo pour effectuer mes déplacements au quotidien. C’est au cours de cette même période que j’ai commencé à m’intéresser à la culture orientale et à sa philosophie. Mon réseau d’amis et mon exposition à la diversité culturelle de Montréal m’ont ouvert aux richesses de l’Asie. Je ne pouvais m’intéresser à l’orient sans bien évidemment m’intéresser aux arts martiaux. Toutes les formes d’arts martiaux me fascinaient, mais c’est dans une école de taï chi chuan que je fis mes premiers katas.
Aussitôt mes études terminées, j’ai quitté Montréal pour exercer ma profession en région, d’abord un séjour de deux ans en Abitibi, puis une dizaine d’années dans Charlevoix. Avec la nature maintenant à ma portée, je me suis mis au ski de fond et au vélo de montagne. Par la suite se sont ajoutés sur une base régulière le volley-ball, le badminton, le tennis et le hockey. Je redécouvrais à nouveau le plaisir de me surpasser en consacrant mes temps libres à des entraînements. À la différence que cette fois-ci je partageais ce bonheur avec ma conjointe qui retirait autant de satisfaction que moi à s’adonner à la pratique d’activités physiques. Bien que mon attrait pour la culture orientale soit demeuré intact, à cette époque je ne pratiquais aucun art martial, faute de disponibilité de dojo.
Dès que je me suis établi sur la Rive-Sud de Québec à la fin des années ’90, je me suis inscrit à des cours de karaté Shotokan à Saint-Nicolas. Après deux années de pratique, j'étais convaincu de mon intérêt pour le karaté. En même temps, je sentais le besoin d’aller plus loin et c’est là que j'ai adhéré au club de karaté Shotokan de Sainte-Foy. Au début, la transition n’a pas été facile. Même si j'étais conscient qu’il fallait passer par là pour retrouver ma courbe d’apprentissage, l’adaptation pouvait parfois se révéler décourageante. Autant j'ai fait preuve de persévérance en étant assidus aux entraînements, autant mon instructeur de l’époque, Danny Dickinson, a fait preuve de ténacité en ne me laissant pas tomber. Aujourd’hui, je peux dire que c’est en bonne partie grâce à lui que je pratique encore le karaté et que c’est devenu d’année en année une véritable passion.
Le grade de troisième kyu atteint en 2003, j'ai joins le groupe des ceintures avancées avec cette fois-ci comme instructeur le dévoué Gilles Périard. Depuis, je fais désormais partie d’un groupe de karatékas qui, comme moi, sont dédiés à leur art, à la différence que la plupart cumulent 25, 30 et même plus de 35 ans de pratique. C’est la somme de toute cette connaissance sur le plancher du dojo, entraînement après entraînement, qui fait du Club de karaté de Sainte-Foy un véritable dojo digne de ce nom.
Le karaté s’est inscrit dans mon quotidien parce qu’il s’agit d’un art qui doit sans cesse être renouvelé. Sa pratique sollicite toutes les facultés en les impliquant dans le moment présent. Ainsi, chaque entraînement est entier et contient toute la richesse du karaté. C’est à nous de trouver la façon d’en extraire à chaque fois tous les bienfaits. Le développement d’un art et la satisfaction qui l’accompagne se gagnent un mouvement à la fois…
Luc Marc Baillargeon
Nidan AKJQ