Omer Devilao

Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy.
Cliquez sur l'un ou l'autre des noms pour consulter les fiches personnelles...


.
 
           
  Gilles Périard Bernard Drolet Omer Devilao Denis Pelletier   
  Marc Brissette Danny Dickinson Daniel Asselin Willy Tiakoh  
  Stephen J. Davids Thomas De Freyman Jean Boisvert Anne Savoie  
  Louise Noël Gilles Richard Van Diep Doan Louis Rioux  
  Lynda Goulet Zakaria Sorgho Marcel Émond Josée Charette  
  Mélany Rosa Dany Aupin Zoé Lagroix-Gauthier Guy Malenfant  
  Pierre Fortier   Sylvia Geeurickx Priscila De Araujo Lima Danny St-Pierre  
  Jordan Mayer Matheus Duarte Charles Madet Maxime Bélanger  
  René Huot Nofy Andriamanarivo Mélanie Pratte   
           
  Line Richard Rivonjaka Aina Ainahenintsoa Antso François L'Italien  
  Antoine L'Italien Nicholas Phaneuf Kristoffer Estanol Juliette Émond  
  Vénérée Randrianarisoa Dominick Richard St-Pierre Servane Roupnel Andry Razafintsalama  
  Milasoa Razafintsalama Donovan Richard St-Pierre Isabelle Desbiens Roxana-Elena Constantin  
  Christian Luis Morales Paey Luc Sénécal Victor Marinoiu   
           
  Kerim Trtak Marie-Pier D. Smith    
           

  ceinture grade année/pratique âge occupation lieu de résidence
Omer Devilao Noire 4e dan 49 ans 67 ans Gestionnaire Charlesbourg

autobiographie: J’ai commencé à pratiquer le karaté au cégep de Limoilou en janvier 1975. Lorsque je me suis présenté à mon premier cours, je savais que l’instructeur de karaté était mon professeur de français, monsieur Laurent Baril. Pourtant, ce petit homme de 5’4’’, n’avait pas de quoi m’impressionner dans ses cours de français. Il était l’incarnation du professeur timide et réservé. Vêtu d’un karatégi avec sa ceinture noire à la taille, il nous a fait quelques démonstrations. Il m’a vraiment impressionné par sa vitesse d’exécution et terriblement effrayé par ses kiais d'enfer. Je peux vous dire qu’avec son uniforme de karaté, c’était un tout autre homme. Comme quoi le karaté lui donnait des ailes pour la vitesse et ses kiais, lui insufflaient une force et une puissance impressionnantes pour un si petit homme. Naturellement, le chemin pour atteindre son niveau ne s’annonçait pas de tout repos et la pratique exigerait sûrement une part de discipline importante.

Par la suite, j’ai eu la chance de m’entraîner avec Roger Massicotte, un des premiers karatékas à obtenir sa ceinture noire à Québec dans le style Shotokan. Celui-ci m’a beaucoup inspiré par sa façon d’aborder le karaté, tant en ce qui a trait à l’aspect spirituel que par sa manière de « penser » le karaté. Il m’a montré l’importance de faire preuve d’ouverture dans la pratique de cet art tout en enseignant le karaté dans un esprit de non violence, ce qui rejoignait mes valeurs les plus profondes.

En 1982, j’ai passé mon grade de ceinture noire et j’ai enseigné le karaté pendant cinq ans à l’université du Québec à Trois-Rivières. En 1986, après avoir obtenu mon deuxième dan, j’ai dû ralentir mon entraînement à la suite d’une blessure. En 1990, j’ai repris l’entraînement avec un groupe de ceintures brunes et noires qui avaient ralenti ou complètement arrêté de s’entraîner. Dans ce groupe, en plus de compter d’anciens partenaires d’entraînement, il y avait mes premiers instructeurs, Laurent Baril et Roger Massicotte. Roger, comme toujours, continuait de nous inspirer en nous partageant sa compréhension toujours plus subtile du combat et sa manière de travailler nos katas.

En 1993, j’ai décidé de me joindre au club du cégep de Sainte-Foy. Je connaissais Gilles Périard pour m’être entraîné avec celui-ci pendant de nombreuses années, et ce, depuis nos débuts. Travailleur acharné et doué d’un grand sens technique, ses entraînements sont martiaux tout en laissant de la place à l’humour créant ainsi une ambiance agréable et amicale dans le club. De 1995 à 2002, j’ai enseigné le karaté aux jeunes de sept à dix-sept ans au cégep de Sainte-Foy. En 2010, j’ai obtenu mon sandan avec Sensei Okazaki et Frank Woon-A-Tai.

Je suis toujours animé de la même flamme qu’à mes débuts, si ce n’est davantage. Cette pratique assidue du karaté m’apporte beaucoup, car elle m’entraîne toujours plus loin où l’amélioration est plus subtile et intérieure.

Omer Vilao
Yondan AKJQ