Charles Madet

Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy.
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  Gilles Périard Bernard Drolet Omer Devilao Denis Pelletier   
  Marc Brissette Danny Dickinson Daniel Asselin Willy Tiakoh  
  Stephen J. Davids Thomas De Freyman Jean Boisvert Anne Savoie  
  Louise Noël Gilles Richard Van Diep Doan Louis Rioux  
  Lynda Goulet Zakaria Sorgho Marcel Émond Josée Charette  
  Mélany Rosa Dany Aupin Zoé Lagroix-Gauthier Guy Malenfant  
  Pierre Fortier   Sylvia Geeurickx Priscila De Araujo Lima Danny St-Pierre  
  Jordan Mayer Matheus Duarte Charles Madet Maxime Bélanger  
  René Huot Nofy Andriamanarivo Mélanie Pratte   
           
  Line Richard Rivonjaka Aina Ainahenintsoa Antso François L'Italien  
  Antoine L'Italien Nicholas Phaneuf Kristoffer Estanol Juliette Émond  
  Vénérée Randrianarisoa Dominick Richard St-Pierre Servane Roupnel Andry Razafintsalama  
  Milasoa Razafintsalama Donovan Richard St-Pierre Isabelle Desbiens Roxana-Elena Constantin  
  Christian Luis Morales Paey Luc Sénécal Victor Marinoiu   
           
  Kerim Trtak Marie-Pier D. Smith    
           

  ceinture grade année/pratique âge occupation lieu de résidence
Charles Madet Noire 1er dan 11 ans 54 ans Économiste Sainte-Foy

autobiographie:


Dans ma famille, et ce, notamment du côté paternel, nous prétendons tous être des karatékas. La preuve, je crois que mon père, mes frères et moi avons vu à date presqu’en totalité, tous les films de karaté (Shaolin, Kung-Fu, Ninja, etc.). Depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui, le karaté a toujours suscité beaucoup de passion dans notre famille. Cela a commencé avec mon oncle, qui m’emmenait au cinéma tous les vendredis soirs pour voir des films de karaté. Lui aussi se prétendait karatéka et pratiquait après les films tout ce qu’il venait de voir.

À l’adolescence, j’ai pratiqué le Taekwondo pendant environ deux ans. Durant mes études à l’Université Laval, j’ai pratiqué le kung-fu pendant deux sessions (tout ce que je me rappelle c’est la position du cavalier, l’équivalent du Kiba-Dachi en Shotokan). Par ailleurs, mes intérêts pour les arts martiaux ont atteint leurs sommets, quand ma fille a commencé à pratiquer le Taekwondo à son école à l’automne 2008. J’ai essayé de reprendre pendant une session avec son Sabom-nim (instructeur 4e dan et plus en Taekwondo), mais mes activités professionnelles m’empêchaient d’être présent de manière assidue aux entraînements.

À l’été 2012, j’ai décidé de faire un retour en commençant par regarder les écoles de karaté dans la ville de Québec. Le Club Shotokan de Sainte-Foy a retenu mon attention non seulement par rapport à sa proximité avec ma résidence, mais beaucoup plus par rapport à son nombre d’années d’existence (il existe depuis septembre 1970, tout ce qui est stable et permanent m’attire). Au mois d’août 2012, j’ai décidé un samedi matin de rendre visite au Club avec ma fille pour me renseigner. À la porte d’entrée du local d’entraînement pour le karaté, je suis arrivé exactement au moment où j’ai entendu : « pause gorgée d’eau ». Le premier karatéka du club que j’ai croisé devant la porte, M Jean Boisvert, m’a référé auprès de Gilles Périard, l’instructeur-chef. Ce dernier nous a invités à nous asseoir pour assister à l’entraînement. Le plancher était en feu. J’assistais en direct à un film de karaté. À l’instant même, j’étais convaincu que ma place était dans ce Club.

Depuis l’automne 2012, je pratique au dojo Shotokan de Sainte-Foy, où je rencontre des personnes exceptionnelles. En 2016, je suis devenu instructeur au dojo pour les groupes parents-enfants ce qui me donne la possibilité de jeter les premières bases du karaté Shotokan notamment aux jeunes. J'adore ça de les voir évoluer.

Merci à Denis Pelletier qui avec patience, a pu jeter les premières bases de mon apprentissage du Shotokan. Merci aussi à Danny Dickinson, Valérie, Bernard et Gilles qui me forcent à m’améliorer à chaque entraînement, malgré mes difficultés à bien performer. L’ambiance amicale qui règne au Club est incomparable. Merci à tous les membres du Club qui, d’une manière ou d’une autre, m’aident à devenir pour de vrai un karatéka.

Charles Madet
1er kyu AKJQ