Karine St-Hilaire Tremblay
Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy. Cliquez sur l'un ou l'autre des noms pour consulter les fiches personnelles... . |
ceinture | grade | année/pratique | âge | occupation | lieu de résidence | ||
Karine St-Hilaire Tremblay | Bleue | 4e kyu | 13 ans | 50 ans | Agente de probation | Québec |
autobiographie: Avant 2012, le karaté pour moi, c’était des souvenirs d’enfance et d’adolescence. Mon père qui nous disait :
« Le karaté c’est pour vous défendre et non pour vous battre entre vous.». Mon frère s’amusait à faire des étoiles de ninja et des chorégraphies avec des nunchakus. De vieux films de ninja, les premiers de Jackie Chan, Bruce Lee, Jean Claude Van Damme, toutes les grosses productions américaines un peu trop violentes et, bien sûr, Karaté kid; on connaissait certaines répliques par cœur, à force de les écouter en boucle. Parce qu’en fait, le karaté ça d’abord été une affaire de famille. J’ai débuté dans la foulée de mes parents et de mon frère avec le Sensei Dany Martel, un instructeur qu’on qualifie affectueusement de tortionnaire. J’ai des flashs des premiers cours dans une salle de miroir à Limoilou. Je ne comprenais pas pourquoi l’instructeur avait l’air si sévère et presque fâché, lorsque les lignes n’étaient pas droites, les positions pas assez basses… Ouf! Pour nous motiver et nous récompenser de notre présence, mes parents allaient acheter une boîte de beignes après certains cours. Quand je parle de souvenirs d’enfance, c’est tout ça.
Monsieur Martel nous a donc transmis la passion et la discipline de cet art. Engagés, sous l’aile de cet instructeur, mes parents ont ouvert un dojo et se sont impliqués dans l’AKJQ. C’est donc toute jeune que j’ai croisé Gilles Périard et plusieurs Senseis encore présents aujourd’hui. C’est aussi à cette époque qu’entre deux techniques de combat, j’ai croisé le regard d’un karatéka sérieux et discipliné, un beau blond aux yeux bleus qui m’a séduit. Avec la motivation très chancelante et variable d’une adolescente, certes attentive lorsque présente aux cours, mais pas très performante ni compétitive, j’ai pratiqué le karaté pendant environ neuf ans. Pendant plusieurs années, je ne me suis pas présentée à un examen parce que j’étais habitée par le sentiment que la couleur de la ceinture n’avait aucune importance. Puis, après mes études collégiales, le dojo de mes parents a fermé ses portes. J’ai quitté la région de Québec et tout arrêté. La seule chose que j’ai conservé, c’est le beau blond et tous les souvenirs.
La vie a suivi son cours puis, 20 ans plus tard, sans trop d’attente, on a fait une tentative de retour au dojo de Sainte-Foy. On a débuté nos premiers cours avec un groupe dynamique et un Sensei attentionné, Denis Pelletier. Ils nous ont redonné la piqûre. Ce dojo se démarque par son engagement, une opportunité de côtoyer différents instructeurs complémentaires, Denis, Maxime, Bernard, Jean-Christian, Danny et Gilles ainsi que des karatékas d’expériences disponibles à transmettre leurs connaissances et leurs passions. J’ai besoin de modèles pour avancer, me stimuler et il n’en manque pas dans ce groupe. Je redécouvre donc le Karaté Shotokan, d’un tout autre œil. Pour moi, cet art demeure avant tout un dépassement de soi. Cependant, avec l’esprit d’équipe de ce dojo, j’essaie maintenant de sortir de ma zone de confort avec un désir de finalement me présenter aux examens et même participer aux compétitions. J’espère pratiquer le Karaté Shotokan encore longtemps.
Karine St-Hilaire-Tremblay
4e kyu AKJQ