Maxime Bélanger

Cette section présente les membres du club de karaté Shotokan de Sainte-Foy.
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  Gilles Périard Bernard Drolet Omer Devilao Denis Pelletier   
  Marc Brissette Danny Dickinson Daniel Asselin Willy Tiakoh  
  Stephen J. Davids Thomas De Freyman Jean Boisvert Anne Savoie  
  Louise Noël Gilles Richard Van Diep Doan Louis Rioux  
  Lynda Goulet Zakaria Sorgho Marcel Émond Josée Charette  
  Mélany Rosa Dany Aupin Zoé Lagroix-Gauthier Guy Malenfant  
  Pierre Fortier   Sylvia Geeurickx Priscila De Araujo Lima Danny St-Pierre  
  Jordan Mayer Matheus Duarte Charles Madet Maxime Bélanger  
  René Huot Nofy Andriamanarivo Mélanie Pratte   
           
  Line Richard Rivonjaka Aina Ainahenintsoa Antso François L'Italien  
  Antoine L'Italien Nicholas Phaneuf Kristoffer Estanol Juliette Émond  
  Vénérée Randrianarisoa Dominick Richard St-Pierre Servane Roupnel Andry Razafintsalama  
  Milasoa Razafintsalama Donovan Richard St-Pierre Isabelle Desbiens Roxana-Elena Constantin  
  Christian Luis Morales Paey Luc Sénécal Victor Marinoiu   
           
  Kerim Trtak Marie-Pier D. Smith    
           

  ceinture grade année/pratique âge occupation lieu de résidence
Maxime Bélanger Noire 1er dan 11 ans 42 ans Québec

autobiographie:

Mon histoire avec le club de karaté Shotokan de Sainte-Foy, a débuté en 1989, alors que j’avais 8 ans. Gilles Périard dirigeait le groupe des adultes et le groupe des enfants était dirigé par Simon Angers. À cet âge, aucun sport ne m’avait encore vraiment accroché et je voyais mes amis se débrouiller mieux que moi dans de nombreux sports. Je crois que je n’avais pas encore été capable de bien articuler mes mouvements, transfert de poids lors d’un lancer ou d’une frappe, ne pas « figer » quand c’est le moment d’agir, ou développer l'esprit de compétition (avoir envie de gagner). Je ne semblais pas avoir un instinct d’athlète. Quand j’ai débuté le karaté, dans ma tête, je n’y croyais pas trop ou à tout le moins, je me disais qu’au moins, je pratiquais UN sport.

Vous dire que ce fut facile dès le premier mois serait mentir. J’aurais lâché à la première semaine. Pour mon père, il n’en était cependant pas question : "tu commences quelque chose, tu dois le finir!" Et puis, graduellement, à force de travailler, la coordination des mouvements, la compréhension de la relation mouvement, gravité, endurance, dosage de mon énergie et de ma souplesse, firent en sorte que les cours me semblaient de plus en plus intéressants. On aurait dit le contraire d’un cercle vicieux. C'était plutôt un cercle qui m’amenait graduellement vers le développement de mes aptitudes sportives (concentration, maîtrise et dépassement de soi). Plus les années passèrent, plus les autres sports me semblaient également de plus en plus faciles à pratiquer. J’étais capable de bien me débrouiller dans plusieurs sports, j’étais devenu ce que je ne croyais jamais être. Je pense que ce que j’ai appris avec le karaté s’est transmis automatiquement ailleurs, sans vraiment que je le comprenne moi-même.

Lorsque j’ai terminé mon secondaire, mon destin m’a amené ailleurs et j’ai cessé en même temps la pratique du karaté (quoique j’ai tout de même continué à faire du sport). J’ai ainsi mis en pause le karaté, alors que j’étais 2e kyu. Les années passèrent et je ne pensais plus du tout au karaté et, pour être sincère, il ne me manquait pas vraiment. L’année 2020 me ramena à Québec avec une conjointe et deux petits garçons. Un jour, alors que je passais proche du Cegep Sainte-Foy, les leçons et les moments vécus me sont revenus en mémoire et le sentiment de ne pas avoir fini ce que j’avais commencé, c’est-à-dire devenir ceinture noire, me revint à l’esprit. Cependant les katas et techniques me semblaient bien loin dans mon esprit. Après tout, 23 ans s’étaient passés depuis ma dernière session. Combien de temps allait-il falloir avant que tout ça me revienne? Je me suis dit qu’il n’y avait qu’une façon de savoir, c’est d’y retourner.

Je fus étonné de constater bien que 23 ans s'étaient écoulés, les katas et techniques me sont revenus rapidement en mémoire, comme, si elles étaient tatouées dans mon esprit. Peut-être est-ce dû au fait que j’étais très jeune lorsque j'ai commencé, ou bien, peut-être que le karaté m’a marqué plus que je ne le pensais… je ne saurais dire. Je ne sais toujours pas… mais ce que je sais, c’est qu’après avoir arrêté le karaté, celui-ci ne me manquait pas… jusqu’à ce que je recommence.

« Quand tu commences quelque chose, tu dois le finir. » que mon père disait.

Il s’avère que la vraie compréhension du karaté… ne DÉBUTE qu’à la ceinture noire.

Maxime Bélanger
1er kyu AKJQ